++ YAOI ++

 

            C’est dans les années 70 que le yaoi commence à pointer le bout de son nez, pour le plus grand bonheur de ces dames - et messieurs – précisément avec le shonen ai. Il est à la base un dérivé du Shoujo manga – il n’y avait qu’une femme pour pouvoir créer une telle chose ^^ –. Mais c’est dans les années 90, qu’il connaîtra son apogée à travers le monde.

           Tout comme les shoujo manga, il met en scène bien évidemment des histoires romantiques avec des personnages tendres, passionnés, violents (zetsuai), cul cul la praline. Donc avec un scénario, – je tiens à le préciser car certains pensent, que le yaoi se limite seulement au sexe >_< – qui peut se dérouler à n’importe quelle époque, historique ou non, tiré son inspiration de la science fiction, du fantastique (yami no matsuei) – avec des mythes et légendes de part le monde – et bien entendu de la vie de tous les jours. Et également, sans oublier, où les personnages sont animalisés, avec les oreilles et les queues d’un chat, chien, renard etc  (loveless).

N’oublions pas de préciser comme la plupart des shoujo manga, les mangaka yaoi sont féminin.

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Le doujinshi (ou doujin’) – qui est mon plat favori – est sans doute la création la plus belle de l’univers nippon avec les sushi, l’architecture euh… ben… disons l’une des plus belles créations alors ^^’. Donc, le doujinshi est une parodie qui peut être d’ordre comique, fidèle, yaoi et autres, d’un manga existant. Sauf, coup de gueule du mangaka, ils sont totalement tolérés par ces derniers – ou alors on les oblige à les tolérer :p –. Ils ont la taille d’un magazine (environ A4 ou B5), et résultent à la base d’un fan art.

Donc, comme vous pouvez le comprendre, cette merveille née de la main d’un amateur, qui bien souvent atteignent celles d’un professionnel. Au Japon, il existe des boutiques spécialisées dans les doujin’ car ils représentent sans doute des milliers, voir des millions à l’heure actuelle d’auteurs à être éditer.

            Pour la plupart, la cible favorite des doujinshika est le shounen allant dans les années 80 avec Saint Seiya (les chevaliers du zodiaque) à aujourd’hui avec Full Metal Allchemist, en passant par Naruto, Gudam Wings. Les jeux vidéo ne sont pas épargnés par l’imagination du yaoiste, car on peut y retrouver à travers ces derniers les parodies de la série des Final Fantasy, Gensou suikoden, sans oublier les romans à succès tel qu’Harry Potter. Il arrive que certains mangaka parodient eux mêmes leurs séries en version yaoi à travers les doujin’ comme Saiyuki et se vendent par la suite extrêmement cher dans le marché de l’occasion car comme vous pouvez vous en douter, ils sont très recherchés (allant aux alentours de 2 euros à plus de 600 euros, de mangaka ou doujinshika).

En dehors du Japon, les fans sont extrêmement choqué de voir leurs séries parodiées, alors qu’au pays du soleil levant, c’est un fait courant et « acceptés » de tous.

            Les couples sont désignés respectivement par seme, celui qui est dominant, le mâle du couple et uke, celui qui est dominé,  avec un coté féminin. N’en faites pas une généralité non plus. Lorsque l’on nomme un couple, il faut les séparer par un « x », afin de les lier, et n’oubliez pas de mettre le seme en premier – dans le cas contraire, on vous rassure, on ne vous mangera pas, sauf si vous êtes un bishounen appétissant ^^ –. Par exemple : Sasuke x Naruto ; Sephirot x Clad ; Kaiba x YuGiOh… etc.…

 

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